L’Union nationale des syndicats autonomes estime que l’évolution de la dépense publique doit s’articuler à la priorité de la relance.
Réagissant à un «rapport de la Cour des comptes» relatif au «niveau de soutenabilité des dépenses publiques», l’UNSA considère que «l’urgence est à la relance économique. Une réforme des retraites, ou encore une baisse de l’indemnisation des salariés en activité partielle seraient en effet, pour l’heure, contreproductives». S’il partage certaines propositions de la Cour («sortie progressive des dispositifs d’aides aux entreprises et aux ménages, chômage partiel»; «mieux maîtriser le niveau de la dette publique en y intégrant les partenaires sociaux»), le syndicat n’en conteste pas moins celle d’«une restriction stricte des dépenses publiques à partir de 2023».
Pour l’UNSA, «le poids de la dette COVID (…) est injuste», et il est nécessaire que la «gestion (de cette dette-NDLR) soit portée par l’Etat, et lui seul» et «de redéfinir rapidement le niveau de participation au financement des dépenses publiques (…) des grandes fortunes et des détenteurs des plus hauts patrimoines».