Le syndicat CGT conteste le fait qu’il y ait urgence à une négociation paritaire sur l’évolution du régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco.
La CGT, au vu de la volonté du Medef de «mener, à la hussarde et sur une courte période, c’est-à-dire durant 3 semaines à compter du 21 juin, des négociations sur la retraite complémentaire», marque son opposition, du fait notamment que «au cours de sa conférence de presse du 16 mars dernier, la direction de l’Agirc-Arrco faisait état de “réserves solides: environ 9 mois d’allocations d’avance sans aucune nouvelle entrée de ressources” et “d’une absence totale d’endettement”». Sur le fond, le syndicat déplore que «les précédentes réformes des régimes complémentaires ont déjà entrainé un effondrement du niveau des pensions» et que de nouveaux projets ne viennent «étendre à l'ensemble du salariat les méfaits du système par points Agirc-Arrco».