Selon la fédération des entreprises de France, la répercussion des coûts agricoles et de transformation ne provoquerait pas une hausse des prix.
Dans la perspective de la nouvelle version de la loi EGAlim, la FEEF a commandé une étude (cabinet Asteres–NDLR) visant à évaluer l’effet inflationniste du « respect de leur tarif (des PME agroalimentaires–NDR) afin de pouvoir répercuter les coûts agricoles et les coûts de transformation à la grande distribution». L’étude démontre que «si le prix des produits alimentaires augmentait de 1 %, le pouvoir d’achat des ménages serait seulement réduit de 0,07 %. L’impact sur les ménages les plus modestes serait de -0,1 %, alors que sur les ménages les plus aisés il serait de -0,05 %».
Rappelant qu' «une augmentation de tarif des PME agroalimentaires françaises ne signifie pas une hausse automatique des prix de vente consommateur dans la mesure où les enseignes sont en concurrence entre elles», l’organisation professionnelle interpelle les pouvoirs publics afin qu’ils soutiennent les entreprises du secteur.