La Société des réalisateurs de films alerte les diffuseurs et, plus largement, les pouvoirs publics, sur les risques de perte de qualité de la production et de fragilisation économique de la filière audiovisuelle française causés par les plateformes de service de vidéo à la demande (SVOD). Pour l'institution professionnelle, la réponse concurrentielle des diffuseurs nationaux à ce mouvement de standardisation réside dans l'investissement massif «sur les contenus», ce qui veut dire aussi le soutien à « des oeuvres singulières, audacieuses, pour des publics diversifiés». Quant au soutien public, il pourrait passer par l'intégration «du principe de neutralité technologique dans la prochaine loi audiovisuelle», le fait «d'imposer des obligations de financement spécifiques au cinéma à l’ensemble des plateformes».