Pour le syndicat agricole Coordination rurale, la proposition de loi Besson-Moreau ne peut faire oublier qu’il suffirait, simplement, d’appliquer la loi EGAlim actuelle.
La CR considère que «certains amendements (au texte-NDLR) vont dans le bon sens, notamment ceux visant à renforcer le poids des indicateurs de coût de production dans la détermination du prix payé (…) et aussi ceux interdisant les clauses d’indexation du prix sur celui pratiqué par la concurrence», de même que «l’expérimentation prévue pour mieux informer les consommateurs sur la rémunération des agriculteurs, et la mise en place d’un contrôle plus strict des pratiques trompeuses».
Pour autant, il serait judicieux que le Gouvernement applique la loi actuelle, dont «l’article 44 permettrait pourtant de nous protéger (…) contre une concurrence extra-communautaire déloyale, et de préserver nos consommateurs de produits jugés dangereux et interdits dans l’UE».