Le syndicat agricole FNSEA se félicite de l’accord des instances de l’Union européenne (trilogue) sur la prochaine politique agricole commune et des avancées qu’il contient. La prudence reste de mise sur son application en France.
Pour la FNSEA, «cet accord était nécessaire dès aujourd’hui, pour préparer au mieux la future PAC et réussir dans de bonnes conditions sa mise en œuvre en France, que ce soit au niveau des instructions techniques, de l’information des agriculteurs ou des outils informatiques». Le syndicat apprécie la prise en compte «de nombreux points sensibles que nous avions soulevés (…) les impasses liées à une rotation annuelle stricte à la parcelle, ou sur un pourcentage d’éco-régimes trop important» ainsi que «des besoins sur les autorisations de plantation, la consolidation de l’organisation économique, ou encore la mise en œuvre d’un droit à l’erreur» et, enfin «la réalisation d’une convergence à 85%».
Malgré ces avancées, la FNSEA émet des réserves sur «l’obligation qu’au moins 4 % des terres arables au niveau de l’exploitation soient consacrés aux zones et caractéristiques non productives, ou encore la non-éligibilité du secteur du sucre au régime d’intervention». De plus, il souligne que «la France devra utiliser toutes les possibilités envisageables dans le cadre du PSN pour offrir de manière adéquate et réaliste des solutions pour permettre une production agricole compétitive».