Pour la Fédération syndicale unitaire, un grand plan public pour la jeunesse doit être engagé par les pouvoirs publics.
L’adresse de la FSU intervient alors que se tiennent les Assises de la protection de l’enfance (24 et 25 juin 2021). En arrière-plan, le syndicat invoque l’impact de la crise sanitaire et la mise à mal, par les politiques publiques du «socle de nos solidarités intergénérationnelles», entre «remise en cause conséquente de l’ordonnance de 1945», «programmes scolaires entérinant le parcours au mérite et la sélection», «fragilisation des dispositifs de protection de l’enfance», «absence de plan d’envergure en direction de la pédopsychiatrie».
Le «plan massif et coordonné» que suggère le syndicat doit intégrer «le renforcement de tous les services et structures de prévention, de protection de l’enfance et de la jeunesse par le recrutement de personnels qualifiés», des mesures d’urgence pour «les enfants porteurs de handicap», une «véritable politique sociale en faveur des jeunes majeurs», l’amélioration de l’accès aux soins dans le cadre scolaire. La FSU revendique, en outre, «une justice des enfants protectrice, éducative, humaniste et émancipatrice» ainsi qu’une «politique d’accueil et d’accompagnement des mineurs et jeunes majeurs étrangers».