L’Union TLF interpelle les candidats aux élections européennes concernant le secteur du transport et de la logistique dans la perspective d’une «vraie stratégie d’investissement de l’Union européenne», à même de permettre à ses acteurs de prendre leur part de l’enjeu majeur de «baisse des émissions de GES», ce qui induit notamment des «conditions de concurrence équitables». Pour l’institution professionnelle, la situation née du Brexit implique d’autant plus de «règles claires et opérationnelles, en mesure d’être effectivement mises en œuvre et contrôlées».
Elle plaide, en conséquence, pour que l’Europe harmonise règles et procédures (transposition des directives et règlements, contrôles douaniers, normes de conformité, méthode de calcul des émissions de GES), renforce ses contrôles notamment via la «création d’un corps européen de contrôleurs garant du bon respect de l’application des textes et normes européennes dans tous les États membres notamment en matière de détachement et de cabotage», soutienne l’investissement sur certaines infrastructures matérielles et numériques, adapte le réseau RTE-T en l’élargissant «aux ports, aéroports, sites logistiques français».