Agriculture & Territoires, tête du réseau des chambres d’agriculture, ainsi que les institutions professionnelles Felcoop, Légumes de France, Coop de France, FNSEA, se disent opposées à toute interdiction du chauffage des serres en agriculture bio. Elles craignent en effet que ce type de mesure n’ouvre «plus la porte aux importations qui sont de l’ordre de 78% pour les tomates bio». Les organisations professionnelles et les chambres consulaires du secteur agricole rappellent que, non seulement le «chauffage des serres est une technique culturale conforme aux règles de production bio, qui est pratiquée librement dans les autres états membres de l’UE», mais aussi que son usage est très restreint et que les producteurs sont engagés dans une «amélioration continue des pratiques» et privilégient le respect de la saisonnalité. Elles s’accordent toutefois sur un possible «encadrement» à l’échelle européenne.