Un front intersyndical s’est constitué entre la Confédération générale du travail, Sud Rail, la Confédération française démocratique du travail, pour s’opposer à la réforme ferroviaire, avec journée de mobilisation à la clé, le 4 juin 2019. La CGT se félicite de la «nécessaire convergence des luttes qui se multiplient depuis de nombreux mois». Elle fustige, surtout, une loi «construite dans l’objectif de répondre à l’appétit féroce du patronat» qui «aboutit à la fin des recrutements au statut, la casse massive de l’emploi cheminot, le dépérissement de l’offre ferroviaire, l’abandon de dessertes ferroviaire de voyageurs et marchandises, et la succession des annonces de fermeture de gares, voire de lignes».
La fédération ferroviaire de l'Union nationale des syndicats autonomes plaide pour un «cadre social de haut niveau pour les salariés (…) incluant une convention collective et des accords d’entreprise répondant aux contraintes de (…) service public de qualité». Elle demande donc de meilleures conditions de travail, des négociations salariales, un accompagnement au changement.