La Confédération des petites et moyennes entreprises se dit favorable à la «transition énergétique» et à l'évolution vers une «une économie décarbonée». Elle estime néanmoins que cela suppose des «objectifs clairs, (…) un calendrier raisonnable, (…) des mesures d’accompagnement» et de «tenir compte de la réalité». Elle s'oppose en revanche à ce qu'elle devienne prétexte à sur-fiscalisation, témoin «la fiscalité sur le gazole non routier (GNR)», ou «la taxe carbone, (qui – NDLR) ne peut se concevoir que dans le cadre d’une fiscalité globalement en baisse». L'institution professionnelle considère en outre que «la réflexion doit se situer dans un cadre européen. À défaut, selon la CPME, c’est la compétitivité des PME françaises, notamment celles implantées à l’écart des grandes métropoles, qui risque de se dégrader».
Communiqué CPME – 4 juin 2019