La Coordination rurale, suite à la publication du rapport annuel de l'Observatoire de la formation des prix et des marges (OFPM), constate avec déception que «les États généraux de l’alimentation (…) n’ont pour l’instant toujours rien changé» à la condition dégradée des producteurs. Imputant en partie la situation au fait que l’OFPM n'ait pas «été reconnu par la loi comme faisant autorité pour déterminer les prix agricoles en dessous desquels ne peuvent plus descendre les prix d’achat des transformateurs et distributeurs», l'institution professionnelle estime surtout que la Politique agricole commune «ne permet plus d’organiser les productions et les marchés» et demande en conséquence aux pouvoirs publics d'ouvrir le «front (…) d'une réforme immédiate et drastique» de cette politique.