La Confédération paysanne partage la «colère et le sentiment d'abandon» des éleveurs suite à la disparition d'un troupeau de 250 brebis en Ariège après une attaque d'ours, sinistre dont ces professionnels avaient déjà été victimes en 2005. Elle considère que les pouvoirs publics trahissent les professionnels et appelle en particulier le ministère de la Transition écologique et solidaire à «sortir du déni et cesser de mépriser les éleveurs et éleveuses, signant ainsi la condamnation du pastoralisme». La Conf' rappelle qu'elle «attend toujours» la mise en œuvre de «de vrais moyens pour protéger les estives» promis par le ministre de l'Agriculture.
De leur côté, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles, Jeunes Agriculteurs, la Fédération nationale ovine, la Fédération nationale bovine, ainsi qu’Agriculture & Territoires fustigent «L’aveuglement des pouvoirs publics et des associations de défense des prédateurs». Les signataires demandent des mesures d’urgence en faveur des éleveurs concernés «soutien moral et psychologique», «préjudices économiques subis (…) immédiatement réparés». Pour l’ensemble des professionnels, ils exigent en outre que «les demandes des ruraux de terrain priment sur les lubies des décideurs hors-sol», « que soient éliminés tous les ours qui s’attaquent aux troupeaux».