Lors d'une rencontre avec le ministre de l'Agriculture, en date du 2 juillet 2019, le Conseil de l'agriculture française (CAF) a demandé la mise en œuvre d'une «gestion des risques (climatiques – NDLR) efficace et ambitieuse». Le CAF propose notamment le déploiement d'un «panel d’outils allant de la prévention à l’épargne de précaution, en passant par la mutualisation de fonds ou l’amélioration de l’assurance», ainsi que l'accompagnement de l'exploitation dans la «la transition vers des systèmes plus résilients». Concernant plus spécifiquement les assurances, l'institution professionnelle apprécie la mise en place d'un «groupe de travail» dédié à la création «d’un pool de co-réassurance (…) risques climatiques impliquant une réassurance de l'État en vue de rendre les produits assurantiels plus efficaces et moins coûteux».
Le Conseil a par ailleurs réaffirmé la nécessité de «redonner une ambition économique forte à la politique agricole», ce qui induit de «traduire concrètement les engagements des EGAlim afin que la valeur revienne enfin sur les exploitations et (…) une cohérence dans les politiques commerciales», en rappelant les potentiels déséquilibres générés par l'accord Mercosur. Le CAF fédère plusieurs organisations et associations professionnelles du secteur agricole: Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles, Jeunes agriculteurs, Coop de France, Mutualité sociale agricole, Confédération nationale de la mutualité, de la coopération et du crédit agricoles (CNMCCA), Fédération nationale du Crédit agricole (FNCA), Groupama Assurances Mutuelles, ainsi que l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture (APCA).