La Confédération générale du travail (Fédération des cheminots) annonce qu'elle jugera sur pièces le nouveau patron de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, dont la nomination a été officialisée par les pouvoirs publics le 19 septembre 2019. La centrale syndicale appréciera les réponses qu'il apportera quant à «la poursuite de la casse du Fret», «une absurde stratégie d’externalisation des charges de travail particulièrement à l’équipement», de ré-humanisation des «gares et (…) trains avec du personnel cheminot stable, bien formé et soucieux du service public». Elle annonce par ailleurs un «temps fort d’actions locales dans la semaine du 30 septembre au 4 octobre».
Représentant les entreprises du secteur ferroviaire, l’Association française du rail salue cette nomination, tout en rappelant que son «agenda s’annonce plus que chargé… Outre, les négociations en cours sur la future convention collective de la branche ferroviaire (…) la transformation du groupe public ferroviaire en société publique, sans oublier la réforme des retraites». L’AFRA souligne que, pour être «pleinement disposée à collaborer (…) afin de redynamiser le transport ferroviaire en assurant une ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs réussie pour tous», elle n’en sera pas moins vigilante «membres quant au devenir de SNCF Réseau et aux garanties d’indépendance du gestionnaire d’infrastructure vis-à-vis de l’opérateur ferroviaire».
(Jean-Pierre Farandou occupait depuis le 20 juin 2019, la présidence de l'Union des transports publics – NDLR).