La Fédération française des entreprises de crèches marque son désaccord avec la décision des pouvoirs publics de «limiter dans le temps (le–NDLR) soutien aux employeurs qui réservent des places de crèche pour les enfants de leurs salariés», dont elle estime qu'elle «est en totale contradiction avec les 3 priorités présidentielles que sont: les 1000 premiers jours de l’enfant, l’égalité entre les femmes et les hommes et la conciliation entre les vies professionnelle, familiale et personnelle». Pour l'organisation professionnelle, cette décision se traduira concrètement par «la destruction des 80000 places de crèches gérées par des entreprises (adhérentes ou non de la FFEC) sur les 430000 places existantes», ce alors même que les besoins vont croissant. Elle récuse par ailleurs l'idée que la «limitation dans le temps des dépenses fiscales» faciliterait leur évaluation.