Force ouvrière estime que l’intervention du Président de la République concernant le dossier des retraites démontre que «le Gouvernement est loin d’avoir convaincu». La confédération se dit prête à la «bataille de communication», via «campagne d’information, (…) discussions et (…) débats, et (…) mobilisation». Son leitmotiv: « Le risque majeur du projet gouvernemental du régime unique par points est (…) de donner aux gouvernements, demain, tout pouvoir quant au cadrage financier du pilotage du système, et de ce fait, de peser sur le niveau des pensions et de contraindre ainsi les salariés, quand ils ont encore un emploi, de devoir reculer l’âge de départ à la retraite».
L’Union syndicale Solidaires appelle à la grève, le «5 décembre prochain et les jours qui suivront», aux côtés de Sud Rail et Sud RATP, pour s’opposer à la «réforme des retraites avec un système à points» motivée selon elle par «un faux prétexte de simplification». Si l’organisation admet que «les régimes actuels doivent être améliorés», elle conteste que soit plafonné «le pourcentage des richesses consacré aux retraites» plutôt que «les profits, les salaires des dirigeant-es» et demande une lutte renforcée contre la «fraude fiscale». Solidaires revendique la possibilité de «départ à taux plein à 60 ans et un départ anticipé pour l’ensemble des métiers pénibles», un «taux de remplacement à 75% sur les derniers salaires», «aucune retraite (…) inférieure au SMIC».