Réagissant aux dispositions du projet de loi de finances 2020 prévoyant la non-prorogation du «PTZ dans les grandes agglomérations», la Fédération française du bâtiment estime infondé l’argument des pouvoirs publics selon lequel cela permettrait de «contenir l’artificialisation des sols». L’organisation professionnelle constate notamment que les progressions de la construction neuve se réalisent en priorité sur les territoires moins denses et que, parallèlement, «contrairement aux attentes, le rabotage du PTZ neuf n’a pas conduit à un reploiement du PTZ dans l’ancien». Pour son président Jacques Chanut, cette mesure est non seulement porteuse «d’injustice sociale», mais s’avère en outre «non-sens économique et social tout aussi difficile à comprendre».