Le Syndicat des compagnies aériennes de transport autonomes impute au Gouvernement une volonté d’asphyxier le transport aérien, suite à la décision d’intégrer la taxe écologique à la taxe Chirac, dont il constate qu’elle est, ainsi, «dévoyée de son objet premier» puisqu’a priori assignée à «l’achat de médicaments pour les pays en voie de développement».
Le syndicat d'employeurs souligne avec insistance que l’avion est «le seul mode de transport à payer et à financer toutes ses infrastructures», y compris celles de sûreté qui devraient relever de la puissance publique et, qu’en outre, «il existe déjà une taxe kérosène puisque, pour pouvoir consommer du carburant, les compagnies aériennes doivent acheter en Europe des permis d’émission de CO2». Le SCARA met aussi en relief l’effort réalisé par les compagnies pour réduire leur empreinte écologique.
Communiqué SCARA – 18 octobre 2019