L’Assemblée permanente des chambres de métier apprécie la réforme de l'assurance chômage. Par la voix de son président Bernard Stalter, la chambre consulaire fait part de sa conviction que «Le travail doit être le premier moteur de notre économie et doit payer toujours plus que l’indemnisation (…) C’est une réelle opportunité (…) pour freiner nos déserts artisanaux. Car ne l’oublions pas, la première entreprise de France est aussi la première créatrice d’emplois». Les artisans ont besoin, selon lui, de «mesures structurelles qui permettent de mettre en adéquation l’offre et la demande: faciliter l’employabilité et le recours à l’emploi tout en équilibrant les droits de chacun (…)».
S'il faut considérer que «le malus devrait (…) rassurer les salariés et réduire de facto la précarité», il est néanmoins nécessaire de ne pas confondre «un grand groupe qui peut avoir une utilisation abusive de contrats courts pour gérer à court terme ses ressources humaines et une boulangerie qui, pour couvrir des amplitudes horaires importantes, a besoin de pouvoir proposer des contrats courts». La «réforme de la formation et de l'apprentissage» permettront de «maintenir l'un des régimes les plus protecteurs en Europe».