Le Groupement national des indépendants se dit opposé à la «taxe de 10 € sur chaque CDDU conclu dans les entreprises à compter du 1er janvier 2020» inscrite dans la loi de finances en lien avec la réforme de l’assurance chômage. Le syndicat d’employeurs du secteur de l’hôtellerie estime que l’amendement proposé d’en exonérer les entreprises «dès que les partenaires sociaux de la branche auront négocié et signé un accord (…) fixant une durée minimale de travail à la vacation pour les extras ainsi que le nombre de vacations à partir duquel l’entreprise devra obligatoirement proposer à l’extra un CDI» n’est pas satisfaisant dans la mesure où il est exigé un blanc-seign du ministère du Travail pour son agrément voire son extension.
Par la voix de son président Didier Chenet, le GNI plaide que «Nos entreprises ne peuvent pas supporter l’augmentation du coût du travail que va entrainer cette taxe (…). Si nous acceptons le principe de négocier un tel accord (…) il faut reconnaitre que cela exige du temps pour négocier (…) et aussi pour obtenir au terme de longs délais de procédures, les arrêtés d’extension et d’agrément exigés par l’amendement».