Le Club des acteurs de la chaleur renouvelable (CACR), qui fédère plusieurs syndicats d'employeurs (Association française des professionnels de la géothermie, Comité interprofessionnel du bois énergie, Enerplan, Fedene, Syndicat des énergies renouvelables) et associations ou réseaux (Amorce, ATEE, Via Sèva), alerte les pouvoirs publics sur l'enjeu clé, pour la transition écologique, que constitue le développement d'une filière de la chaleur renouvelable.
S'il se félicite des mesures déjà prises dans la cadre du «groupe de travail ministériel sur les réseaux de chaleur et de froid» (« renforcement du niveau d’aide par projet pour rétablir la compétitivité des EnR&R2thermiques, accroissement du Fonds chaleur ainsi que divers dispositifs (…) soutien pour les réseaux en difficulté, extension, verdissement, densification des réseaux existants, promotion en faveur de la création de nouveaux réseaux»), le club espère un déploiement rapide dans le cadre d'un partenariat des pouvoirs publics et de la filière. Il se dit aussi attentif aux dispositifs qui vont être mis au service des particuliers en substitution à l’actuel CITE3».
Il regrette, en outre, que «le débat sur la fiscalité écologique» ait masqué la nécessité de redonner «aux renouvelables thermiques la compétitivité nécessaire à leur croissance» et rappelle que, «dans l'attente des résultats des travaux de la convention citoyenne pour le climat», il s'agira «d'éviter que le gel de la fiscalité carbone ne pénalise la compétitivité» de la filière.