Plusieurs syndicats d'employeurs du secteur de l'énergie (Association française du gaz, Union française de l'électricité) et associations de consommateurs (Association Force ouvrière consommateurs, Confédération nationale du logement, Associations familiales catholiques, Associations familiales laïques de Paris) demandent à l'ADEME de reconsidérer son «évaluation des gisements d’économies d’énergie pour la 5e période des certificats d’économies d’énergie (2022-2024)».
Elles estiment en effet que «le lien entre le gisement théorique (…) et le gisement effectivement accessible pour les obligés est surestimé», et qu'il manque une «analyse économique des propositions et de leur impact sur le, prix du gisement des CEE correspondant». Au concret, l'estimation actuelle de l'ADEME se traduirait par une hausse très conséquente du niveau d'obligations, faisant «supporter aux consommateurs finals environ 18 milliards d’euros de coût sur 3 ans. Ainsi, le dispositif des CEE représenterait environ 5% des factures énergétiques des Français».