La Plateforme automobile (PFA) regrette la position du Gouvernement sur le bonus-malus destiné à soutenir l’achat de de véhicules à zéro ou faibles émissions de CO2, qui conduira, selon son président Luc Châtel, à ce «que tout le monde soit perdant: l’industrie, l’écologie et le pouvoir d’achat des Français».
Le syndicat d’employeurs des services de l’automobile considère en effet que «la logique d’affectation des recettes de malus vers le bonus a disparu, transformant ainsi le malus en un impôt déguisé et fragilisant le bonus des véhicules électriques au moment où il sera le plus nécessaire». Concrètement, selon la PA : «À terme, à horizon 2022, le bonus pour les particuliers sera réduit à 4000 euros et on aura divisé par 6 le bonus sur un marché des professionnels qui représente le plus fort potentiel à l’achat de véhicules électriques». Ce constat est d’autant plus amer que la position gouvernementale contredit «sa signature au contrat stratégique de filière», par laquelle il «s’est engagé, non seulement à offrir de la visibilité mais, surtout, à maintenir un niveau soutenu de bonus pour la phase de décollage du marché et à accélérer le déploiement des infrastructures de recharge».