Le Conseil national de l’ordre des infirmiers (ONI) demande aux pouvoirs publics «une reprise rapide des travaux afin de garantir des actes exclusifs aux IBODE», suite au nouveau report de la «fin des dispositions transitoires» prévues pour entrer en vigueur au 1er janvier 2020. L’Ordre et l’Union nationale des associations d'infirmier(e)s de bloc opératoire diplômé(e)s d’État (UNAIBODE) considèrent en effet que la carence en en Ibode ayant justifié ces mesures relève de la faute des établissements privés, pour n’avoir pas assuré «une formation aux professionnels paramédicaux qui interviennent dans les blocs opératoires». Le président de l’ONI, Patrick Chamboredon indique à cet égard «Il faut avancer sur les modalités de ces formations, peut-être imaginer que celles-ci soient effectuées au sein même des établissements, afin de ne pas affecter leur activité».