Suite à l’adoption par l’Assemblée nationale de l’article 19 du projet de loi de finances prévoyant une réduction de deux centimes par litre du remboursement partiel de la TICPE, l’Organisation du transport routier européen (OTRE) «étudie toutes les voies juridiques pour combattre» ce qu’elle juge être un refus de concurrence équitable par le pouvoirs publics.
S’il estime que des avancées ont été obtenues (pas de hausse de la «fiscalité des entreprises sur le carburant d’ici 2022», «remboursement accéléré de la TICPE en 2020», «mise en place d’un gazole professionnel à la pompe dès 2021», «accord de transition énergétique de filière»), le syndicat d’employeurs du secteur du transport exige néanmoins une concrétisation rapide («accord préalable dès janvier 2020 (…) ouverture du débat sur un accord de filière sur la transition énergétique». L’OTRE demande surtout «la sanctuarisation de la TICPE au-delà de 2022» et que, dans le cadre du PLF 2021, soit engagée une «véritable concertation sur la proposition de la profession d’Éco-Contribution» faite par les organisations professionnelles et «soutenue par de nombreux parlementaires de tous les groupes politiques».