La décision du conseil d'administration du Centre national du cinéma d'une «baisse de 5,29% appliquée de manière uniforme à l'ensemble des aides au cinéma» motive une réaction négative de la part de plusieurs syndicats d'employeurs de la filière attachés aux aides sélectives (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion, Association française des cinémas d'art et d'essai, Groupement national du cinéma de recherche, Syndicat des cinémas d’art, de répertoire et d’essai, Syndicat des producteurs indépendants, Société des réalisateurs français).
Les organisations professionnelles considèrent que «cette décision (…) fragilise la filière indépendante et des politiques qui ont fait leurs preuves jusqu’ici» et rappellent, que lors de la concertation préalable à cette décision, les professionnels avaient pointé la nécessité de préserver les aides sélectives, «véritable levier politique et culturel pour le CNC, mais aussi outil précieux de correction du marché». Elles espèrent toutefois que la «nouvelle concertation en 2020 pour une remise à plat de lʼensemble de ses aides au cinéma» programmée par le Gouvernement «sera une réelle opportunité. pour une politique culturelle ambitieuse en faveur du cinéma en France».