La Fédération nationale des éleveurs de chèvre interpelle les distributeurs sur la nécessité d'augmenter les prix de production, faute de quoi, il pourrait y avoir «pénurie du lait de chèvre en France».
Le syndicat d'exploitants agricoles souligne que la filière de production caprine est notamment confrontée à une hausse «des prix d’achat des moyens de production agricole» et que les éleveurs ont du mal à «faire face à cette hausse des charges qui a pénalisé fortement les lactations». La FNEC demande donc aux distributeurs, conformément à l'idée de la loi EGAlim, d'«intégrer la hausse de coûts de production dans les négociations commerciales qui ont lieu actuellement». S'il est vrai que «la distribution est un maillon incontournable de la filière caprine» dont le marché est essentiellement intérieur, ses acteurs n'ont pas vraiment contribué, en 2019, à la «revalorisation du prix du lait de chèvre». Une valorisation qui «doit être effective sans tarder».