L'Union nationale des professions libérales (UNAPL) annonce que le Conseil d'État a décidé de «faire droit à la demande des libéraux de santé» de solliciter la Cour de justice de l'Union européenne sur la possibilité d'ouvrir un «accès partiel (aux activités de santé en France - NDLR) aux professions de santé dont les diplômes bénéficient d'une reconnaissance automatique en Europe».
En jeu, d'après l'UNAPL renvoyant ici à la position du Conseil national des professions libérales de santé (CNPS), «l'accès à des soins de qualité pour tous» et le risque de «démanteler par bloc les métiers et compétence des professions réglementées de santé pour instaurer des "sous-professions" et ainsi favoriser l’émergence d’une offre de soins low cost, sous-qualifiée».