La Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) «fait part de son inquiétude sur les futurs droits à retraite des auteurs». Elle considère à ce stade que «la réforme des retraites ne tient pas compte du particularisme» de ces derniers.
La SACD relève «l’engagement positif de l’État de prendre à sa charge la cotisation patronale jusqu’à un plafond de la sécurité sociale», mais elle redoute, qu'au-delà, la réforme se traduise par un «affaiblissement incompréhensible des droits des auteurs au regard du système actuel». La société de gestion collective s'inquiète par ailleurs d'une disparition de l'Institution de retraite complémentaire de l'enseignement et de la création (IRCEC) qui «pourrait priver les auteurs du maintien pour tous d’une structure qui leur soit dédiée et de la gestion des réserves qu’ils ont collectivement constituées».
La SACD souhaite que les textes ne signent pas «un recul sans précédents des droits sociaux des auteurs» mais assurent «un financement adéquat de leurs retraites et sanctuarisent une gouvernance spécifique et adaptée».