La Fédération syndicale unitaire dénonce les suppressions de poste dans l'Éducation en Outre-Mer et demande que des mesures d'exception soient prises en faveur de ces territoires.
La FSU a fait part, lors d'une audience au ministère de l'Éducation, de ses inquiétudes concernant la situation en Outre-Mer (blocages d'établissements dans les DROM de la Martinique et de la Guadeloupe – NDLR), du fait du cumul d'une réforme des retraites non acceptée et de l'annonce par les pouvoirs publics, en décembre 2019, «des dotations négatives, moins 72 postes pour la Guadeloupe et moins 76 pour la Martinique».
Si les pouvoirs publics ont décidé de mesures correctrices pour la Guadeloupe (mission de l'IGEN, gel des suppressions), il n'en est pas de même en Martinique. Pour la FSU, il faut clairement «un maintien du niveau des pensions pour les agents, des moyens (…) pour faire face à la réalité du terrain (…): taux de pauvreté, de chômage (…), d’illettrisme, de décrochage» et une révision de la «carte scolaire». Le syndicat souhaite que la mission de l'IGEN puisse se dérouler le plus rapidement. Et nonobstant son refus de la réforme des retraites, il plaide pour «la nécessité de maintenir le pouvoir d’achat y compris si les cotisations augmentent, le 1/3 DOM ainsi que le niveau des pensions».