Interfel demande à la ministre de la Transition écologique et solidaire une adaptation de la loi sur les emballages plastiques en fonction de la faisabilité pour la filière des fruits et légumes.
C'est par lettre à la ministre que l’interprofession des fruits et légumes lui demande de faire en sorte que la suppression des emballages plastiques imposée à la filière à partir du 1er janvier 2022 prévue par loi contre le gaspillage soit adaptée «à la faisabilité technique pour l’ensemble des produits et des marchés, aux réalités de la consommation, aux réalités économiques et aux objectifs globaux de santé et d’environnement». Interfel tient à rappeler qu'elle-même et le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes «disposaient déjà de nombreux travaux y compris d’études consommateurs afin d’anticiper la suppression des emballages plastiques dans des délais techniquement et économiquement responsables», mais qu'«aucune concertation» n’a été engagée par les pouvoirs publics.
Pour Interfel, l'application de cette mesure remet sérieusement en cause le «plan stratégique filière remis au Président de la République» suivant lequel les deux organisations professionnelles s'engagent à «trouver des alternatives aux emballages plastiques alors même que 70% à 80% des barquettes sont recyclables».
Communiqué Interfel – 20 février 2020