La Confédération générale du travail s’oppose vigoureusement aux sanctions applicables aux demandeurs d’emplois dans le cadre de la réforme de l’assurance chômage, telles que précisées pardécret le 30 décembre 2018. L’organisation syndicale dénonce un dispositif justifié en fait par une minorité de fraudeurs et qui aboutit à «des économies sur le dos des plus démunis» tandis que «L’ISF, en revanche, n’est pas rétabli !». Elle s’inquiète plus particulièrement, sous l’aspect pratique, du principe de changer la définition de «l’offre raisonnable d’emploi», moyennant quoi «La personne en recherche d’emploi sera tenue d’accepter un salaire moyen dans sa branche et sa région sans aucune référence, comme aujourd’hui, avec son ancien salaire perdu». La confédération note aussi que les moyens de Pôle Emploi sont réduits.