La Confédération paysanne a défendu, dans le cadre d’une table ronde organisée au Sénat portant sur «effets du titre I de la loi EGAlim sur les négociations commerciales en cours», l’idée que la «guerre des prix» imposée par la grande et moyenne distribution notamment est inacceptable. Considérant que «le prix est le fruit d'un rapport de forces», l’organisation professionnelle «a engagé des actions dans de nombreux supermarchés pour dénoncer cette situation (…)» qui sont appelées à se poursuivre. Elle surveillera particulièrement «dès la parution de l'ordonnance en mars prochain, l'efficacité de la mesure la plus importante (…) dans cette loi: celle sur les prix abusivement bas imposés aux producteurs».
La Conf’ constate avec dépit que le Gouvernement n’a fait qu’appliquer le programme établi de concert par la FNSEA, l’Association nationale des industries alimentaires et la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution au début du débat sur les États généraux de l’alimentation, «pour que rien ne change».