L’Union des entreprises de l’économie solidaire, à l’occasion de ses Vœux à la presse (16 janvier 2019), a indiqué son intention de «participer au Grand débat national (…)» et à faire des propositions «pour une meilleure cohésion sociale dans les entreprises et sur les territoires» où les entreprises du secteur «pourront ainsi pleinement jouer leur rôle d’amortisseur social, en raison de leur vitalité économique, de leurs valeurs humanistes et de leur grande proximité».
Le syndicat d'employeurs constate néanmoins que, jusqu’à présent, les pouvoirs publics n’ont pas été à leur écoute, témoin de multiples mesures: «fin des contrats aidés , «augmentation en trompe-l’oeil des moyens consacrés à l’ESS dans la loi de financement de la sécurité sociale», «modification du calcul de la dotation versée par l’État aux organisations syndicales et patronales», sans oublier leur non prise en compte dans le cadre de la loi PACTE. Elle précise, à cet égard que «Les critères de mesure de la représentativité patronale doivent évoluer afin de mieux prendre en compte le poids économique des entreprises de l’ESS».