Dans le contexte du vote de la loi Prévention des violences lors des manifestations et sanction de leurs auteurs (anti-casseurs-NDLR), l’Union nationale des syndicats autonomes manifeste son opposition. L’organisation syndicale considère que «Inscrire dans le droit commun la possibilité pour l’autorité administrative d’interdire de manifester à des individus serait très inquiétant pour notre démocratie» et que «La substitution de l’autorité administrative à celle de la justice remettrait en cause une des libertés fondamentales qu’est le droit de manifester, inséparable de la liberté d’opinion». Pour l’UNSA, en outre: « la justice a déjà les moyens de punir les actes délictuels commis lors de manifestations, et ce dans le respect des principes républicains et des libertés fondamentales».