Suite à l’échec de la négociation sur l’assurance-chômage, Force ouvrière incrimine l’attitude des pouvoirs publics, considérant que la lettre de cadrage imposée par le Gouvernement et certaines interventions du président de la République vont à l’encontre du principe selon lequel «l’autonomie des parties soit respectée dans la procédure de négociation collective de sorte que celle-ci revête un caractère libre et volontaire, comme consacré dans l’article 4 de la convention n° 98 (sur le droit d’organisation et de négociation collective) ratifiée par la France». L’organisation syndicale de salariés rappelle en outre que «ce n’est pas le système d’assurance chômage (…) qui est responsable du chômage mais les politiques économiques conduites par les gouvernements qui n’ont pas permis de réduire celui-ci». La confédération réaffirme sa volonté de préserver un «système solidaire de l’assurance chômage fondé sur les cotisations sociales».