Pour la Confédération française et démocratique du travail, l’échec de la négociation sur l’assurance chômage est de la responsabilité partielle du «patronat (…) en refusant de proposer des mesures contraignantes et généralisées de lutte contre les recours abusifs aux contrats courts» et ce d’autant que «le patronat demande une baisse de droits des demandeurs d’emploi d’un milliard d’euros par an». Le syndicat de salariés estime que «les demandeurs d’emploi ne doivent pas être les grands perdants d’une réforme qui serait guidée par la seule recherche d’économies budgétaires» et demande « l’organisation d’une réunion tripartite au ministère du Travail».