Pour la Confédération générale du travail, la saisine du Conseil constitutionnel par le Président de la République concernant la loi anti-casseurs dénote «un Président et d’un Gouvernement sous haute pression dans un contexte social explosif». L’organisation syndicale de salariés se réjouit que plusieurs instances internationales (Parlement européen, Conseil de l’Europe, ONU) aient mis en garde les pouvoirs publics français, confortant ainsi «notre démarche puisqu’avec de nombreuses organisations syndicales et associatives de défense des droits fondamentaux, nous n’avons eu de cesse de dénoncer cette loi liberticide portant en germe des atteintes graves aux libertés fondamentales». La centrale syndicale exige une abolition de la loi et une interdiction des «armes mutilantes contre les manifestants».