L’examen par le Sénat de la loi anti-casseurs conduit la Confédération française et démocratique du travail à demander aux parlementaires de «modifier le texte», particulièrement «l’article 2 de la proposition de loi (qui) porte une atteinte excessive aux libertés individuelles». Pour le syndicat de salariés, quoique convaincue que, « dans un régime démocratique, l’organisation d’une manifestation ne doit être l’occasion de déchainement de violence gratuite », la proposition de loi «n’apporte pas de réponse efficace à la question du maintien de l’ordre public».
Communiqué CFDT – 11 mars 2019