Ainsi, les Cinéastes de l’ARP «remercient» le Président de la République pour ses «annonces très claires», «à la hauteur des attentes des artistes et professionnels du secteur»,
tout en demeurant «vigilants» sur la tenue des «engagements pris». L’organisation professionnelle fait référence, à cet égard, à la transposition des «directives SMA et droit d’auteur» (pour en imposer aux plateformes numériques-NDLR), à la protection de «nos actifs stratégiques, dont nos catalogues de films», et plus généralement à une réflexion sur la «neutralité technologique» pour laquelle elle se dit à la disposition des pouvoirs publics.
Les mesures en faveur des entreprises («fonds d’indemnisation (…) que les tournages puissent reprendre au plus vite») et des professionnels intermittents («soutien (…) et prolongation jusqu’à fin août 2021 des indemnités de chômage» étaient aussi des «mesures attendues» par la profession, indique L’ARP.
Pour la Chambre syndicale de l’édition musicale, les annonces présidentielles sont aussi un signe fort, même si des mesures complémentaires sont espérées. Le syndicat d’employeurs du secteur de la musique évoque à ce propos: le droit de «bénéficier du fonds d'urgence du CNM (Centre national de la musique-NDLR) au même titre que les disquaires, les labels et les producteurs indépendants» et, surtout «la mise en place d'un crédit d'impôt en faveur de l'édition musicale». Appréciant les dispositions relatives aux «intermittents du spectacle, auteurs, compositeurs», à la «transposition des trois directives», l’abondement des finances du CNM, la Cesdem estime toutefois qu’il «de consolider en le maintenant au-delà de 2020 et en continuant de renforcer (…) les moyens alloués à la musique».