Force ouvrière énonce «ses priorités» pour le Plan de déconfinement. Un plan dont le syndicat exige qu’il n’aboutisse à une remise en cause pérenne du droit du travail.
Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière, souligne ce que doivent être les priorités, alors que se met en œuvre le Plan de déconfinement, à savoir: «les dispositions associées au dépistage ne peuvent mettre en cause ni la protection des données personnelles, a fortiori en matière de santé protégées par le secret médical, ni le statut et les conditions de travail des salariés mobilisés à cette fin». La confédération syndicale de salariés, si elle reconnaît «le rôle essentiel de la protection sociale, en particulier de la Sécurité sociale face à la crise sanitaire», tient à rappeler ses positions: réquisition des EPI (équipements de protection individuelle); «déclaration de l’état de catastrophe sanitaire» et reconnaissance du COVID-19 comme «maladie professionnelle»; «rétablissement des CHSCT»; «abandon des dispositions pouvant être prises sous le régime des ordonnances, permettant de déroger au temps de travail, au temps de repos et au travail dominical».
Pour FO, précise encore son secrétaire général: «l’urgence est aussi à l’arrêt de la distribution des dividendes et à une fiscalité sur les hauts revenus et la spéculation boursière improductive».