La CGT Pénitentiaire ne participera pas au premier Comité technique de l’administration pénitentiaire de la phase de déconfinement.
La fédération Pénitentiaire de la Confédération générale du travail (CGT) annonce qu’elle se refuse à participer au Comité technique de l’administration pénitentiaire (CTAP) du 12 mai. Le syndicat de salariés conteste les modalités d’organisation et l’ordre du jour de cette séance de travail, vu que la Direction de l’administration pénitentiaire (DAP) n’a fait part aux syndicats «d’aucune sollicitation (…)pour travailler sur le déconfinement» et que «toutes les propositions syndicales pour protéger et garantir la sécurité des personnels sont rejetées d’un revers de la main».
Le syndicat note que s’il a été tenu compte (confirmé par une note du 6 mai 2020) des «attentes du personnel», des carences continuent d’exister quant à leur sécurité, et insiste, entre autres sur le fait que «Les parloirs doivent se faire dans les locaux dédiés à cet usage avec les précautions matériels : plexiglass, port du masque pour tous, gestes barrière, etc» (et non dans d’autres lieux, comme prévu-NDLR), et qu’en outre «Les parloirs en détention sont contraires aux règles de sécurité d’un établissement pénitentiaire».