L’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes demande une revalorisation des kinésithérapeutes salariés.
Ainsi que le précise sa présidente Pascale Matthieu: «Il manque plus de 3 000 “équivalents temps plein” (de kinésithérapie-NDLR) dans les établissements de santé, en raison d’une rémunération honteusement basse, de conditions de travail toujours plus difficiles et de l’absence de perspectives d’évolution». Saisissant l’annonce par le ministre de tutelle d’un «Ségur Santé» (le 17 mai-NDLR), le Conseil national de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes (CNOMK) insiste sur le fait que «qu’il est urgent et crucial de réévaluer les salaires des kinésithérapeutes hospitaliers à la hauteur de leur niveau de formation et de responsabilité». Selon l’Ordre, la question a été soumise à plusieurs reprises aux autorités, mais «aucune des propositions (qu’iI a-NDLR) formulées n’a jusqu’alors été entendue ni traitée».
Par ailleurs, le CNOMK tient à démentir des «informations fantaisistes à propos de la prise en charge des patients en cabinet de kinésithérapie (qui-NDLR) circulent depuis hier dans certains médias», laissant entendre que des soins en kinésithérapie seraient réalisés «sans contact». Il demandera aux médias concernés «que les informations erronées soient corrigées au plus vite» et rappelle avoir édicté «des recommandations précises quant à la prise en charge des patients en cabinet» et que «les kinésithérapeutes ne doivent pas soigner “sans contact”».