Pour les entreprises du voyage, le Plan tourisme n’est pas en l’état suffisant à pérenniser l’activité des entreprises du secteur.
Le président des Entreprises du voyage (EDV), Jean-Pierre Mas, constate notamment que «pour les voyagistes (agences de voyages et tour opérateurs), la maxime présidentielle “zéro recette, zéro charge” ne s’applique pas». Si l’organisation prend acte des «annulations de charges pour les entreprises et des aides particulières pour notre secteur», ainsi que de «l’ordonnance sur les avoirs», il reste que «malgré l’usage du chômage partiel, notre secteur a été contraint de maintenir des emplois (…) afin d’assurer le rapatriement des français en voyage à l’étranger, de procéder aux annulations et reports, de gérer les relations très complexes avec les compagnies aériennes… et qu’au final, «la baisse d’activité (…) va atteindre, voire dépasser, 80% sur le reste de l’année, qui concentre 78% de l’activité».
L’organisation se dit assurée que «Jean-Baptiste Lemoyne, interlocuteur de notre secteur, est conscient de la nécessité pour nos entreprises d’obtenir les soutiens indispensables pour garantir la pérennité de l’emploi», en l’occurrence des «mesures d’accompagnement particulières et à long terme». Dans l’immédiat, elle prend ses dispositions pour les vacances à venir. Elle s’engage à «favoriser l’accessibilité», pour tout vacancier dont le lieu prévu de séjour serait soumis à restriction sanitaire, en «mettant tout en œuvre «pour (lui-NDLR) trouver un nouveau lieu de vacances» et à «à procéder au remboursement intégral de la totalité des acomptes versés à partir du 15 mai au titre de ce séjour». Les agences affiliées aux EDV ont «pris les mesures sanitaires nécessaires pour traiter les demandes de la clientèle, en agence ou à distance», rappelle encore le syndicat d’employeurs.