L’Union des entreprises de proximité demande aux pouvoirs publics des mesures pour conforter la progression de l’apprentissage, freiné par la crise.
Risque de manque de compétences pour les entreprises… Affaiblissement des établissements qui le dispensent (CFA)… Coup de frein à la progression d’une «voie d’excellence pour les jeunes». Sur la base de ces constats, l’Union des entreprises de proximité (U2P) préconise aux pouvoirs publics une série de mesures visant à permettre de relancer l’apprentissage, à savoir: «une aide exceptionnelle d’un an pour les entreprises de moins de 20 salariés, afin que le contrat d’apprentissage représente un “coût zéro“»; «renforcement de l’aide unique (…) aux entreprises de moins de 50 salariés, en élargissant la mesure aux apprentis de niveau supérieur au Bac», «un délai d’un an maximum entre l’entrée en CFA et la formation pratique», réévaluation des «coûts-contrats pour compenser les charges supplémentaires supportées par les CFA pour la mise en œuvre des règles de sécurité sanitaire».
L’U2P souhaite, plus structurellement un soutien à «la formation à distance (FOAD) dans les CFA», une «campagne de communication afin de promouvoir l’apprentissage» et la mise en œuvre des dispositions de la loi Avenir professionnel facilitant l’accès au système.