L’évolution du plan de déconfinement rassure le Groupement national des indépendants. Mais la reprise d’activité ne se fera pas sans un soutien public.
La réouverture des restaurants, cafés, au 2 juin annoncée par le Premier ministre satisfait le Groupement national des indépendants, ce d’autant que la veille (27 mai), il avait appelé les pouvoirs publics à accélérer le calendrier de déconfinement des entreprises du secteur, étant entendu que les conditions sanitaires ont été «élaborées avec le Gouvernement et (…) validées par le Conseil de défense».
Pour autant, selon son président Didier Chenet, les motifs d’inquiétude sur l’avenir de la filière sont nombreux. D’abord, parce que les «bistrots de quartiers, nos cafés de villages, (…) bars à ambiance musicale (…) ne pourront pas autoriser leurs clients à consommer debout au comptoir» et que «les discothèques (…) comme les casinos resteront encore fermés pour les 3 prochaines semaines au moins». Ensuite, parce que «il va falloir rassurer (les- NDLR) salariés et clients». Enfin, parce que la profession est confrontée à un «mur de dettes» et à une incertitude sur les «recettes. Le Groupement plaide donc la nécessité de «maintien des mesures spécifiques à notre secteur tout le temps que notre activité sera dégradée».