La reprise d’activité des médecins spécialistes se fait progressivement, mais il faut leur permettre l’accès aux blocs opératoires, aux unités de cardiologie interventionnelle et d’endoscopie.
Selon les Spécialistes affiliés à la Confédération des syndicats médicaux français et Doctolib «le volume de consultations croît progressivement, atteignant pour cette dernière semaine, 90% de l’activité habituelle». Toutefois, une enquête auprès des praticiens tend à montrer que «toutes les spécialités exerçant sur un plateau technique lourd révèlent avoir dû soigner des pathologies plus graves en raison du retard de prise en charge», du fait des «injonctions des ARS craignant une deuxième vague à COVID-19 ou invoquant des tensions sur la disponibilité de produits anesthésiants», et aussi du «manque de places disponibles en hospitalisation et en ambulatoire (et-NDLR de personnels dans les établissements de santé».
L’organisation requiert auprès des pouvoirs publics de «prendre toutes les mesures permettant une reprise de l’activité sur les plateaux techniques lourds».