L’Union nationale des syndicats autonomes salue le plan de relance de l’apprentissage tout en souhaitant des mesures complémentaires.
Réagissant à l’annonce du plan de soutien à l’apprentissage faite par le Gouvernement, l’Union nationale des syndicats autonomes juge, globalement, «qu’au-delà de ces mesures significatives, (…) il sera nécessaire d’aller plus loin pour sécuriser l’ensemble du parcours du jeune apprenti notamment sur l’accompagnement social: logement, santé, mobilité».
Des mesures appropriées, mais les entreprises doivent s’engager
Le syndicat prend acte positivement de «l’aide financière accordée pour l’embauche d’apprentis», «du versement, sous condition du respect du quota légal de 5% d’alternants dans l’effectif à l’horizon 2021 pour les entreprises de plus de 250 salariés», de «l’allongement de la durée de présence en CFA de 3 à 6 mois avant la signature d’un contrat», de «la volonté affichée d’équiper chaque alternant du matériel indispensable pour l’enseignement à distance».
Toutefois, l’UNSA renvoie les entreprises à leur responsabilité «pour relancer la dynamique et permettre l’insertion professionnelle des jeunes», et rappelle que «l’alternance ne (doit-NDLR) pas entrer en concurrence avec de potentiels recrutements». D’autre part, le syndicat demande aux pouvoirs publics une extension aux formations Bac+4 et Bac+5», ainsi que «des actions fortes en direction des apprentis».