Pour le Conseil national des professions de l’automobile, le plan pour l’apprentissage gagnerait à être complété.
S’il salue le plan des pouvoirs publics, le CNPA souhaiterait, en effet que, qu’il intègre plusieurs mesures préconisées par les «délibérations paritaires» des partenaires sociaux de la branche les 20 mai et 4 juin 2020 (Plan 3R, NDLR).
Accompagner à la fois les entreprises et les apprentis
L’organisation patronale acte positivement du «dispositif spécifique d’activité partielle (…) mis en place par accord d'entreprise ou par accord de branche et qui donnera lieu à une indemnisation spécifique, en contrepartie du maintien dans l’emploi», mais le complète par une nécessaire prolongation des «mesures de financement de l’activité partielle (…) jusqu’au 31 décembre 2020» et de même pour le «FNE-Formation». Le CNPA plaide également pour une «une défiscalisation, dès le mois de juin 2020, des heures supplémentaires».
Il s’agit aussi d’aider les apprentis et; plus largement les jeunes. Ainsi, les organisations patronale et syndicales jugent nécessaire que «les dispositifs (…) permettent d’atteindre une volumétrie de population de jeunes et d’apprentis équivalente à (celle-NDLR) des départs à la retraite». Concernant «l’aide élargie à l’embauche», elles souhaitent son extension aux «jeunes en contrat de professionnalisation, et qu’elle soit soumise au respect du quota légal de 5% d’alternants dans l’effectif pour les entreprises de plus de 250 salariés».
S’ils apprécient les mesures concernant le délai de formation en CFA et l’équipement informatique, le CNPA et ses partenaires sociaux demandent un soutien à «l’hébergement» ou au «permis de conduire», le «lancement d’une campagne nationale de sensibilisation et de promotion de l’apprentissage», l’accompagnement de la filière en matière de «gestion prévisionnelle des emplois et des compétences».